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Paperjam article “Going paperless: Let’s start with less ‘papermess’”, Bernard Moreau

Grand Dossier Paperjam : «Dématérialiser pour assurer sa transition digitale», Bernard Moreau

Interview Paperjam : “Labgroup archive le dossier RSE avec soin”, Bernard Moreau

Article Paperjam – “LES ARCHIVES EN PLEINE MUE”

Découvrez l’article Paperjam sur l’archivage électronique, publié dans le magazine de Janvier 2019

Un an et demi après la délivrance du premier statut de PSDC, l’archivage électronique peine à s’imposer.

Sur le papier (sic), c’est un système qui n’a que des avantages. L’archivage électronique permet non seulement de se débarrasser des archives papier, qui occupent beaucoup d’espace, mais aussi de donner une valeur juridique à un document électronique, et donc de créer des originaux à l’infini.

Le Luxembourg a été l’un des premiers pays européens à définir un cadre juridique permettant d’offrir une valeur probante aux documents numérisés. C’était en 2015. Deux ans plus tard, le 1er février 2017, Labgroup était la première entreprise à bénéficier du statut de prestataire de services de dématérialisation ou de conservation (PSDC) permettant d’archiver selon les principes de la loi. Cinq autres entreprises et institutions ont aussi franchi le pas : Numen Europe, le Syndicat intercommunal de gestion informatique, le Centre des technologies de l’information de l’’État, Victor Buck Services et KPMG Services (pour les besoins d’un client).

« LE SOUFFLÉ EST RETOMBÉ »

Pour Labgroup, l’effort financier a été conséquent : plus d’un million d’euros. « C’est une somme pour une entreprise comme la nôtre, mais il s’agit d’un investissement à long terme », indique Jean Racine, chief business development officer. L’adoption sur le marché n’est toutefois pas aussi rapide qu’escompté. « Durant les premiers mois qui ont suivi l’obtention de notre statut de PSDC, l’enthousiasme était notable, mais le soufflé est complètement retombé depuis fin 2017 », ajoute-t-il. Le passage à l’archivage électronique implique en effet un changement de paradigme. Une stratégie qui prend du temps. Labgroup s’est donc adaptée aux réalités du marché. Elle s’est alliée à Numen Europe pour mutualiser leurs capacités de numérisation. Et elle a choisi d’aborder ses clients « pas à pas ». « Nous proposons notre solution seulement dans les départements où il y a un véritable besoin et nous misons ensuite sur le bouche-à-oreille à l’intérieur de l’entreprise pour la déployer », décrit Jean Racine. Et si la majorité des entreprises luxembourgeoises reste encore à convaincre, Labgroup est persuadée que les perspectives sont bonnes. La société a d’ailleurs renforcé ses ressources marketing pour mieux faire connaître les avantages de l’archivage électronique tout en prospectant à l’étranger, où elle compte déjà quelques gros clients.

Pour consulter l’article, veuillez suivre le lien: http://paperjam.lu/magazine/janvier-2019-norbert-becker-laureat-du-paperjam-top-100-2018 (page 30)

@Copyright: Paperjam 

«Une communauté d’affaires des plus dynamiques»

Monsieur Moreau, pouvez-vous, en quelques mots, résumer l’activité de votre société?

«Labgroup accompagne ses clients dans leurs projets de transformation digitale, en les aidant à dématérialiser et conserver leurs documents et leurs données.

Les services de Labgroup incluent:

  • la consultance et la formation en archivistique,
  • la numérisation et la lecture automatique des documents papier,
  • l’entreposage et la destruction des archives physiques,
  • la gestion électronique de documents,
  • la signature électronique de documents,
  • l’archivage électronique (légal PSDC).

Vous venez de renouveler votre adhésion au Paperjam Club. Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à le faire?

«Le Paperjam Club constitue une communauté d’affaires des plus dynamiques, et les événements qui la rassemble permettent d’échanger et de découvrir de nombreuses opportunités. La participation à ces événements permet également de s’informer et de se former autour des sujets d’actualités.

Autre bel avantage des membres – profiter de la visibilité de la «newsletter» quotidienne via la rubrique «Paperjam Club Member News».

Qu’y recherchez-vous? Et que pensez-vous pouvoir proposer aux membres que vous allez y rencontrer?

«Il serait hypocrite de nier la motivation mercantile de notre adhésion. Le Paperjam Club est un vecteur de promotion de l’achat local en circuit court. Par ailleurs, le climat détendu et casual des événements rend les discussions d’affaires moins stressantes!

Labgroup est une société ouverte: aux tendances du business, aux nouveaux moyens de communication… Notre culture d’entreprise est fondée sur le partage de savoir-faire en matière de gestion de l’information, y compris dans le cadre du club.»

Bernard Moreau: «Il serait hypocrite de nier la motivation mercantile de notre adhésion. Le Paperjam Club est un vecteur de promotion de l’achat local en circuit court. Par ailleurs, le climat détendu et casual des événements rend les discussions d’affaires moins stressantes!»

@Copyright: Paperjam Club

Article Paperjam – « Transformation digitale et artisanat »

La numérisation engendre l’émergence de nouveaux modèles d’affaires, mais a également des implications profondes au niveau de l’organisation du travail et de la manière de travailler. L’artisanat se positionne pour saisir les opportunités qui découlent de ces évolutions.

La Cour de justice de l’UE a statué dans un arrêt1 récent que la plateforme électronique Uber, qui développe et exploite des applications mobiles de mise en contact d’utilisateurs avec des chauffeurs non professionnels, doit être considérée comme un prestataire de services dans le domaine des transports et non comme un simple intermédiaire ICT. Concrètement, dans l’UE, Uber doit donc être soumis aux mêmes réglementations que celles imposées aux taxis, qui représentent au Luxembourg une activité réglementée selon le droit d’établissement en vigueur.

Cette décision de la CJUE, bien que favorable pour le secteur des taxis, ne pourra cependant pas défaire la soi-disant «ubérisation» graduelle des marchés traditionnels: la transformation via des outils numériques (plateformes, applications, etc.) va gagner en importance et les acteurs économiques non issus de secteurs traditionnels qui gèrent ces outils risquent de devenir de nouveaux intermédiaires entre consommateurs et prestataires artisanaux de service. Chaque secteur devra désormais se positionner face à ces développements, et l’artisanat demande à ce que les mêmes standards s’appliquent tant aux activités réelles qu’aux activités virtuelles (sécurité sociale, droit du travail, droit d’établissement, sécurité & santé, fiscalité, etc.).

Par ailleurs, il est un fait que les besoins des clients ont également évolué avec l’émergence de nouvelles plateformes: ils s’attendent désormais à des services très personnalisés et interactifs, disponibles à tout moment et à coûts réduits. Cette tendance va à l’encontre du désir souvent exprimé des mêmes clients souhaitant acheter localement, notamment en vue d’éviter des chemins de transport excessifs des produits. Face à ces évolutions, les entreprises artisanales sont bien placées pour répondre aux nouvelles demandes, à condition d’adapter leurs modèles d’affaires: elles devront davantage se concentrer sur la prestation d’un service sur mesure, tout en satisfaisant un besoin d’information et de conseil à haute valeur ajoutée auprès des clients.

La numérisation n’engendre cependant pas seulement l’émergence de nouveaux modèles d’affaires. Elle a des implications profondes aussi bien au niveau de l’organisation du travail (p. ex. applications d’enregistrement des données sur chantier, géolocalisation, vente en ligne), des modes de communication (p. ex. réseaux sociaux), que de la manière de travailler (p. ex. connexion aux données professionnelles sans présence physique). Les opportunités en découlant seront considérables, que ce soit au niveau de la communication externe, de la création de nouveaux produits, de la personnalisation des services ou de l’interconnexion des données.

Pour les entreprises artisanales, il sera donc primordial de défendre à l’avenir leur position concurrentielle face à des entrants «technologiques» du marché, ayant intégré le digital dès leur création et provenant d’horizons n’ayant aucun rapport avec les activités traditionnelles. L’artisanat devra évoluer en proposant des produits et services de haute qualité sur la base de processus digitaux de production et d’organisation gagnant en souplesse et en réactivité. Sachant que l’artisanat a dans le passé toujours bien intégré les innovations technologiques, en adoptant une nouvelle «façon de penser», il a tout intérêt à augmenter sa performance et à rester compétitif par l’adoption de nouvelles stratégies, de nouveaux outils, tout en restant orienté vers l’avenir.

Pour accompagner les entreprises artisanales dans leur transformation digitale, la Chambre des métiers a mis en place le service «eHandwierk», qui vise essentiellement à offrir une guidance et une orientation concrète aux entreprises vis-à-vis des évolutions du numérique. Il ambitionne de les sensibiliser aux enjeux de la digitalisation et de les mettre en relation avec les acteurs spécialisés dans ce domaine. Le nouveau brevet de maîtrise de la Chambre des métiers2 intègre systématiquement les opportunités et les notions d’e-business, de digitalisation des processus de production et de sensibilisation générale quant aux outils et applications digitales.

Le 6 juin 2018, la Chambre des métiers organise la nouvelle édition de sa «Journée eHandwierk», l’événement phare de l’artisanat numérique au Luxembourg. À ne pas manquer!

[1] Affaire C-434/15 du 20 décembre 2017

[2] Premier nouveau brevet de maîtrise «Artisan en alimentation» en automne 2017

Pour consulter l’article complet, veuillez suivre le lien: http://paperjam.lu/news/transformation-digitale-et-artisanat?

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Paperjam publie sur Labgroup !

Découvrez l’article sur la certification PSDC paru dans l’édition de Mars 2017 du magazine Paperjam.

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PaperJam – La niche des PSDC officiellement ouverte

Découvrez l’article « La niche des PSDC officiellement ouverte » publié par Paperjam, le 1er février 2017.

Le ministre de l’Économie et l’Ilnas ont présenté mercredi le tout premier prestataire de services de dématérialisation ou de conservation (PSDC), Labgroup, ainsi que le premier organisme certificateur, PECB Europe. Après les PSF et les PSA, prestataires de services du secteur financier et des assurances, un nouveau métier certifié vient de faire son entrée sur le marché luxembourgeois: le PSDC. La concrétisation de 18 mois de travail après l’adoption en juillet 2015 de la loi sur l’archivage électronique élaborée par le ministère de l’Économie.

«Le Luxembourg est le premier pays de l’UE à se doter d’un standard, d’un cadre spécifique avec des règles contraignantes», souligne le vice-Premier ministre et ministre de l’Économie, Étienne Schneider. Mieux qu’un «early adopter», le Grand-Duché se positionne comme un «first mover» dans un domaine que la législation européenne n’a pas encore embrassé et enfonce le clou de sa stratégie Digital Lëtzebuerg.

Il s’est en réalité appuyé sur le règlement européen sur l’identification électronique et les services de confiance pour les transactions électroniques au sein du marché intérieur publié en 2014. Tout en allant plus loin puisqu’aucun pays n’avait encore forgé de cadre légal garantissant que le document archivé électroniquement a la même valeur que son original papier.